COMEDIE achevée le 1/1/2022
NB : malgré le titre, aucun engagement politique ! Vous et moi sommes déjà
gavés sur toutes le chaines de télé et de radio. Là c'est élection locale avec des enjeux exclusivement locaux.
Alors
? Rions, amusons-nous, détendons-nous... Cela vaut tous les vaccins et confinements du monde !
Donc : jour d'élection municipale à Danliseau / Loire (conseil : situez
votre spectacle dans la commune où vous jouerez). Le décor c'est le bureau de vote, donc basique : tables, chaises, 2 isoloirs, urne, des enveloppes (beaucoup) et des bulletins (moins). ah oui... Ne pas oublier un ventilateur, car ce jour-là
il fait chaud, très chaud....
En cette dernière heure de vote c'est un peu tendu entre les assesseurs représentants les 3 listes en présence. Mais Solange
la présidente du bureau est parvenue, pour le moment, à maintenir un calme relatif en se référant soit au code électoral, soit à sa bible qui ne la quitte jamais.
J'ai
écrit "pour le moment" et vous avez donc évidemment deviné la suite...
D'abord il y a Constant et Victoire, candidats sur 2 listes opposées, qui se
chamaillent à tout bout de champ... Mais qui en réalité... Bon faut les surveiller quoi ! Et aussi Clémence, à laquelle on souhaite bien du courage pour vérifier les identités des votants.
Ensuite, il y a ces derniers électeurs, incontrôlables, qui vont faire dérailler le scrutin à un point que vous ne pouvez pas imaginer avant de lire et de jouer : Françoise, joggeuse infatigable, Hubert et Simone, couple de paysans
de derrière les fagots et Greta, candidate écolo activiste.
Henri,
le maire sortant lui-même, quelque peu imbibé n'arrange pas les choses en dépit des mises en garde de monsieur le préfet. Lequel a pris la précaution de faire bloquer par la gendarmerie les accès au
village en raison de menaces de troubles de l'ordre public.
Et quand Greta et ses amis libèrent les volailles du grand élevage industriel implanté dans la commune... On pense
avoir atteint les sommets.
C'est sans compter sur d'autres volatiles (des corbeaux), dont on découvre la prose en dépouillant les bulletins...
Et là...